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Etre stagiaire bénévole en Tanzanie, Yann nous raconte !

By 20 juillet 2021juillet 26th, 2021À publier, La Tanzanie, Vos témoignages

Yann est parti en mission de volontariat pendant 4 mois en Tanzanie dans le cadre de son stage de fin d’études. Il a pu travailler au contact des producteurs de café et de leur coopération dans le but de créer et implémenter une stratégie export en Europe. Il nous raconte.

Quelle a été ta mission de volontariat en Tanzanie ?

J’ai participé à la mission développement café en Tanzanie dans le village de Nkoaranga situé près d’Arusha. Tout en validant mon stage de Master Ingénieur d’Affaire à l’International, j’ai pu travailler pendant 4 mois auprès d’une coopérative de café biologique et équitable. Ma mission était d’aider cette dernière au sein des plantations et de créer et implémenter une stratégie export en Europe pour leur café. Avec un autre volontaire que je salue et remercie, nous avons déterminé les outils, moyens à utiliser, les acteurs avec lesquels échanger et joindre les deux cultures de travail bien différentes entre l’Europe et l’Afrique. Le but de cette mission est l’autonomisation financière des producteurs, qui sont souvent forcés à vendre leur café sur le marché local à un prix dérisoire ; tout en promouvant l’agriculture biologique et ses bienfaits sur l’environnement et ainsi sur la population.

Qu’est ce qui t’a le plus marqué en Tanzanie ?

Ce qui m’a le plus marqué dans cette mission c’est la vision du monde et surtout du quotidien qui est foncièrement différente de la vision occidentale. Les gens sont souriants et ne se plaignent jamais. L’instant présent prend également une place plus importante que par chez nous. Si vous cherchez un autre espace-temps, je vous recommande la Tanzanie !

Quel est ton repas préféré ?

Définitivement les chapatis ! Une sorte de galette de pain non levée mais parfois légèrement feuilletée. J’aurai pu en manger à tous les repas, c’est délicieux !

Quel est ton mot préféré en Swahili ?

« Pole » se prononçant « polé ». On le dit à une personne fournissant un travail utile à sa famille ou à la communauté (ex :quelqu’un portant un sceau d’eau ou travaillant dans les champs), mais également lorsque l’on rentre à la maison après une journée de travail. « Polé » remarque quelqu’un pour son effort, compatit et le remercie.
Assez joliment « Polé Polé » dit deux fois pourra se traduire par « Tranquille tranquille », presque un slogan dans le pays comme « Hakuna Matata » (Sans aucun soucis).

Comment as-tu évolué tout au long de ta mission de volontariat ?

Le choc culturel se fera de manière différente pour tout le monde, il dépend de l’environnement et des personnes qui nous accompagnent. En tant que premier volontaire LifeTime Projects sur la mission et en Tanzanie, j’ai tout découvert par moi-même. Heureusement, Solène et Agustino m’ont beaucoup aidé à m’acclimater.

Comme tout est différent, nos repères sont bouleversés dès le départ : les paysages, la nourriture, les traditions, l’hygiène, la langue,… Si bien qu’on ne peut très vite plus rien comparer avec la France et simplement accepter que l’on soit dans une culture différente. Pas mieux pas pire, mais simplement différente. Et j’ai adoré ça.
Par la suite, d’autres volontaires m’ont rejoint : nous avons pu partager nos visions et les aider à s’acclimater.

Arriver seul, accompagné, rejoindre des personnes (françaises ou non)… Tout cela influencera la manière dont ont évolue tout au long de la mission. J’ai ainsi pu vivre « différentes missions » tout au long de cette même mission et expérimenter des choses différentes. Tout était extra. A vous de faire votre choix !

Est-ce que ta mission a changé ta façon de voir les choses ?

Quand on vit une telle expérience, le choc de culture avec la famille d’accueil pendant quatre mois, face aux réalités et besoins là-bas, notre vision est forcément changée. J’ai vécu parfois sans eau courante pendant 2 semaines, des coupures de courant de plusieurs journées : les priorités changent. Avec tous ces exemples et tant d’autres, la culture en est changée et lorsque l’on rentre, les soucis ici ne sont simplement pas comparables.

Est-ce que ta mission t’a aidé à mieux définir ton parcours pro ?

Grâce à l’expérience proposée par LifeTime Projects en partenariat avec la Jabungu Foundation, j’ai appris beaucoup de choses. En terme de compétences professionnelles mises en application grâce à mon stage ; mais aussi et surtout d’un point de vue personnel. Cette mission m’a aidé à mieux définir mon projet professionnel ; et aujourd’hui je sais encore d’avantage sur quels type de projets je souhaite travailler. En effet, pouvoir aider des dizaines familles, tout en travaillant à préserver l’environnement; est vraiment quelque chose qui m’intéresse. Ainsi, dès septembre, je serai à la recherche de projets similaires qui ont du sens, en France ou à l’international.

Grâce à cette mission, j’ai réussi à me prouver que des projets où tout le monde est gagnant existent. Le développement durable favorisant la croissance économique, l’amélioration des conditions de vie, ainsi que la protection de l’environnement, sont rendues possible grâce à des projets comme celui-ci.

Pour qui recommandes-tu une mission de volontariat en Tanzanie ?

Je recommande une mission en Tanzanie pour celles et ceux qui souhaiteraient trouver du sens et avoir un impact. Peu importe vos qualités ou vos défauts, votre milieu social (des aides financières existent). A échelle humaine que ce soit dans l’éducation ou l’agriculture, ou le développement, la Tanzanie regorge de surprises et surtout : elle est prête à vous recevoir.

Merci LifeTime Projects pour cette expérience.

 

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