Morgane, engagée en tant que volontaire au Cameroun, dresse le bilan de son expérience de trois semaines. Elle a participé du 8 janvier jusqu’au 2 février 2024 à une mission avec des enfants en orphelinat au Cameroun. Découvrez son retour d’expérience !
Pourquoi t’es-tu engagée dans cette mission de volontariat au Cameroun ?
Depuis longtemps, l’Afrique exerce sur moi une fascination, nourrie par la richesse de sa culture et la diversité de ses paysages. L’opportunité de combiner cette passion avec mon parcours d’infirmière m’a semblé être une évidence. Entrer en contact avec les communautés locales, partager mes connaissances et contribuer à leur bien-être était pour moi une manière concrète d’exprimer ma solidarité.
Peux-tu nous décrire tes débuts de ta mission de volontariat à Yaoundé, au Cameroun ?
Je suis arrivée à Yaoundé, étant la première bénévole de l’année 2024. Je suis venue sans appréhension, sans crainte, car j’avais déjà eu Laetitia, la directrice de LifeTime Projects, au téléphone, ainsi que ma mère camerounaise Fanny, directrice de LifeTime Projects au Cameroun, avec qui j’ai passé un long moment également au téléphone. Elle m’a vraiment tout expliqué sur le déroulement des choses, et nous avons continué à discuter jusqu’à mon arrivée, ce qui m’a mise vraiment à l’aise.
Ensuite, lors de ma participation à la mission en orphelinat au Cameroun, j’ai eu le privilège de rencontrer les enfants hébergés dans les structures partenaires de LifeTime Projects, notamment les sœurs Thérèse et Marie Louise, qui travaillent à Sainte Thérèse de l’orphelinat d’Obili à Yaoundé, apportant leur aide lors des repas. Tout le monde a été très accueillant avec moi, et j’ai tout de suite pu participer aux tâches de la vie quotidienne. Cela m’a permis de faire connaissance avec les enfants et de partager des moments de convivialité, de rire et de joie avec eux. Ma contribution s’est principalement concentrée sur la mise en place d’activités variées et innovantes, dans le cadre de la multi-culturalité, pour élargir les horizons des enfants à travers des expériences enrichissantes dans les domaines sportifs, artistiques, ludiques et éducatifs. Mon engagement au sein de l’équipe locale m’a également amené à soutenir la gestion des tâches quotidiennes et à apporter mon aide dans le domaine du soutien scolaire, contribuant ainsi à l’amélioration de leurs conditions de vie.
Qu’est-ce qui t’a le plus marqué durant ta mission de volontariat au Cameroun ?
Ce qui m’a le plus marqué au Cameroun, c’est indéniablement la pollution omniprésente, aussi bien celle de l’air que celle des déchets jonchant les rues. De même, la pollution des rues a révélé un problème environnemental alarmant, témoignant des défis auxquels font face les communautés locales en matière de gestion des déchets. Cette vision contrastait vivement avec la beauté naturelle du paysage camerounais, renforçant ainsi la prise de conscience de l’urgence d’agir pour préserver notre environnement.
Est-ce que cette expérience de volontariat a changé ta façon de voir les choses ?
Je ne dirais pas que cela a changé ma vision du monde, mais plutôt que cela m’a appris à relativiser sur des détails sur lesquels j’avais tendance à me plaindre. Elle m’a permis de prendre du recul par rapport aux petites contrariétés du quotidien et de me concentrer davantage sur l’essentiel, en appréciant ce que j’ai et en acceptant les imprévus avec plus de sérénité.
As-tu un point ou quelque chose à ajouter concernant ta mission de volontariat ?
Mon seul regret est de ne rester que trois semaines. Une semaine supplémentaire aurait été idéale, car c’est à ce moment-là que l’on commence vraiment à se sentir intégrée et à pouvoir avancer sur les projets. Donc, je recommande vivement de prolonger la durée du séjour si vous en avez la possibilité.
Je voudrais également exprimer ma gratitude envers Laetitia pour sa bienveillance et sa présence, ainsi qu’envers Fanny, Aaron, sa femme Christelle, Sœur Thérèse, Sœur Marie-Louise et toutes les personnes que j’ai rencontrées, qui ont toujours été adorables, bienveillantes et accueillantes envers moi. Et enfin, un grand merci aux enfants, du plus petit au plus grand, qui m’ont accueilli à bras ouverts dans leur maison.
Si vous le pouvez et en avez vraiment envie, allez-y !
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