Partir en mission solidaire avec LifeTime Projects, c’est découvrir une nouvelle culture en vivant une expérience d’immersion totale. L’un des pays que vous pouvez découvrir grâce à nos missions de solidarité internationale, c’est la Bolivie, un pays multi-ethnique qui jouit d’une grande diversité culturelle. D’ailleurs, même si la langue principale est l’espagnol, il existe 37 langues officielles.
Le quechuañol, dialecte de Cochabamba, votre ville d’accueil
À Cochabamba, votre ville d’accueil, les ‘Cochalas’ (surnom des habitants de Cochabamba) ont construit leur propre jargon en fusionnant l’espagnol avec le quechua, ce qui a donné naissance au ‘quechuañol’, comme l’appellent certains linguistes. Pas de panique, on vous a préparé une petite liste de mots et expressions boliviens et cochalas qu’il faut absolument connaître avant de partir en Bolivie !
Pendant les premiers jours après votre arrivée en Bolivie, il est normal de se sentir un peu mal et fatigué à cause de l’altitude. Cochabamba est située à 2500 m d’altitude mais il y a d’autres villes comme l’Alto-La Paz qui se situent à plus de 3860 m !
Vous remarquerez que les locaux mâchent des feuilles de coca, action qu’ils appellent ‘pijchear’ ou ‘acullicar’. C’est une habitude millénaire qui semblerait les aider à endurer les symptômes de l’altitude ! Ils boivent également du thé ou du maté à la feuille de coca.
Devenez “cielowawita” lors de votre mission de bénévolat !
Si vous participez aux projets dans les orphelinats à Cochabamba, vous aiderez les ‘wawitai’ (mot pour se référer aux enfants à Cochabamba). Et c’est possible que les personnes vous décrivent comme des ‘cielowawita’, c’est-à-dire comme des personnes gentilles. Les Boliviens sont très bienveillants et aimables aussi, ils seront toujours prêts à vous aider ! Pour demander une faveur à quelqu’un vous pouvez dire ‘hazme una guachada’ et ils vont certainement accepter. Mais si vous leur demandez de faire quelque chose et qu’ils répondent qu’ils la feront ‘aurita’, (aussi écrit ‘auringa’ ou ‘ahorita’ ) ils sont censés le faire immédiatement, mais généralement ils lae feront plus tard… voire jamais !
Découvrez les environs “muy pintudos” de Cochabamba !
L’un des monuments les plus importants de Cochabamba est ‘El Cristo de la Concordia’, le jumeau moins connu du Christ Rédempteur à Rio de Janeiro. En haut de la colline, vous pourrez profiter d’une vue incroyable sur toute la ville, ou une vue ‘muy pintuda’. Pour y arriver, si vous demandez des indications aux Cochalas ils vous diront ‘aquisito nomás es’ (cet endroit est très proche). Mais faites attention ! Cette expression est très utilisée par les Boliviens pour désigner des endroits qui semblent très proches même si en réalité ils sont très loin.
Découvrez la gastronomie de Cochabamba, riquita esta !
Cochabamba étant la capitale gastronomique de la Bolivie, la cuisine traditionnelle y est délicieuse (voir notre post sur la gastronomie bolivienne). Pour féliciter le chef vous pouvez dire ‘riquito esta !’. Cochabamba est très connue pour ses marchés aussi. ‘Caserito’ ou ‘caserita’ est la façon familière de se référer aux vendeurs ou vendeuses du marché ; c’est aussi la manière dont ils appellent leurs clients. En Bolivie, il est tout à fait courant de négocier le prix au marché. Par exemple, ‘la yapa’ est très pratiquée par les vendeurs pour fidéliser leurs clients : c’est une pratique qui consiste à vous en mettre un peu plus pour le même prix afin que vous reveniez faire vos courses chez eux. Vous pouvez dire ‘ya pues, yapame casera’ pour demander à une vendeuse du marché de vous donner une plus grande quantité pour le même prix.
Laissez-vous entraîner dans une fiesta torísima par les Cochalas !
Enfin, les Cochalas aiment faire la fête aux ‘boliches’, les bars et boîtes boliviens ! Si quelqu’un vous dit ‘o le damos ?’ c’est une invitation à se rassembler avec vos amis, boire et faire la fête. Également, l’expression ‘o cañamos ?’ est très commune pour inviter quelqu’un à boire avec eux, car ‘cañar’ signifie boire. Il suffira d’accepter l’invitation pour vous faire embarquer dans une ‘fiesta torísima’ (une fête très amusante) et se préparer pour la ‘ch’aki’ (la “gueule de bois”) du lendemain (on ne vous le souhaite pas !).
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